À partir du 1er janvier 2017, les allocataires ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 % pourront continuer à percevoir l’Allocation Adulte Handicapé (AAH) après qu’ils ont atteint l’âge de la retraite. Ils ne seront plus tenus de demander l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA). Une simplification administrative bienvenue.
Le passage à la retraite va devenir plus simple pour les bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH). En tout cas pour ceux présentant un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %, soit deux tiers des allocataires.
À partir du 1er janvier 2017, ils pourront continuer à bénéficier de l’AAH dans les mêmes conditions qu’avant d’avoir atteint l’âge légal de la retraite (62 ans en 2017).
Cette mesure figure dans le projet de loi de finances, qui sera adopté par le Parlement d’ici la fin de l’année.
Aujourd’hui, lorsqu’ils atteignent l’âge auquel ils sont réputés inaptes au travail, c’est-à-dire l’âge légal de départ à la retraite, les allocataires n’ayant jamais travaillé ou percevant une faible retraite sont tenus de demander l’Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA), complétée par une AAH différentielle. Soit un total de 808,46 € maximum, comme l’AAH à taux plein. La lourdeur des démarches administratives décourage certains allocataires de demander une AAH différentielle, ce qui les prive, en plus, de leur majoration pour la vie autonome.
Concrètement, avec cette nouvelle mesure, les personnes ayant travaillé percevront leur pension de retraite éventuellement complétée par une AAH différentielle pour leur garantir un revenu global de 808,46 €. Et celles n’ayant jamais travaillé, ou pas suffisamment, continueront à percevoir leur AAH. Plus simple et plus juste.
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Source : www.faire-face.fr