Santé - Page 9

  • Se préparer aux consultations : les fiches Santé BD

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    L’APF a rejoint le groupe inter-associatif constitué par l’association Coactis à l’origine de la création d’un outil de communication à destination des patients en situation de handicap, des aidants et des professionnels de santé permettant de préparer les consultations et de mieux dialoguer lors du rendez-vous.

    Particulièrement pensées pour les personnes en situation de handicap mental ou atteintes d’un syndrome autistique, ces fiches s’adressent à toutes les personnes ayant des difficultés de compréhension et/ou d’expression. Les différentes consultations (médecine générale, dentaire, gynécologie, radiographie, anesthésie, utilisation du MEOPA, prise de sang…) sont décrites par des illustrations et du texte en français facile et sont personnalisables grâce à une application tablette. 

    Ces outils sont libres de droits et disponibles sur le site santebd.org 

    Source : Direction développement associatif et politiques d’inclusion – APF

     

  • Le salon des Maires, édition 2016

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    Le Salon des Maires aura lieu du 31 mai au 2 juin 2016, Porte de Versailles. L'édition 2015 avait été annulée à cause des attentats survenus en novembre.

    Des conférences auront lieu sur des thématiques différentes, dont l’accessibilité, le secteur de la santé et du social, …

    Comme chaque année, des correspondants accessibilité de l'APF seront présents et tiendront une permanence à ce salon.

    Si vous souhaitez vous rendre au salon en visiteur voici le lien «visiteur salon ».

    Source : Direction de la communication de l'APF

     

     

  • La Sclérose en plaques, parlons-en !

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    La Maison de la SEP propose aux personnes ayant une sclérose en plaques (SEP) et à leurs proches de rencontrer, pendant une journée, dans un lieu convivial, les différentes personnes impliquées dans la prise en charge de la SEP : neurologues, infirmières, psychologues, médecins rééducateurs, assistantes sociales, sophrologues, …

    Au travers de sessions plénières, de séances de questions/réponses ou d’ateliers d’activité physique, de vie pratique ou de relaxation, la Maison de la SEP souhaite apporter des réponses concrètes aux personnes ayant une sclérose en plaques et à leurs proches pour améliorer leur qualité de vie et faciliter leur autonomie. 

    En Ile de France, cette journée aura lieu le :

    Mercredi 25 mai 2016
    A CAP 15
    13 quai de Grenelle
    75015 PARIS

    Programme et infos pratiques : cliquer ICI.

    La Maison de la SEP est un événement organisé par Biogen France SAS en partenariat avec les réseaux régionaux de santé SEP et les associations de patients dont l'APF. 

    Source : Site APF de la sclérose en plaques

  • Un traitement innovant pour soulager les douleurs neuropathiques périphériques

    inserm_60110-660x330.jpgLes mécanismes à l’origine des douleurs neuropathiques périphériques demeurent encore méconnus. C’est pourquoi soulager les personnes qui en sont victimes reste difficile. Cependant, un nouveau traitement basé sur l’action des endorphines, substances produites par notre cerveau, est en développement.

    Sensations de brûlure, de tiraillements ou de fourmillements, souffrances fulgurantes similaires à des décharges électriques ou encore altération de la sensibilité … Chroniques et intenses, ces symptômes, appelés douleurs neuropathiques, peuvent se montrer invalidants et bouleverser le quotidien de ceux qui en souffrent, comme les patients atteints de sclérose en plaques (Sep). L’origine de ces douleurs peut être centrale ou périphérique. Dans ce second cas, cela signifie que la douleur est la conséquence directe d’une lésion ou un dysfonctionnement pathologique du système nerveux périphérique. Cependant, les mécanismes responsables ne sont pas clairement identifiés. Ce qui est certain, en revanche, c’est que les douleurs neuropathiques périphériques (DNP) ont une origine différente d’une douleur conventionnelle. Un constat qui s’accompagne d’une difficulté majeure : le peu d’efficacité des traitements médicaux classiques (anti-inflammatoires, aspirine ou morphine) dans le soulagement des DNP.

    Jusqu’à maintenant, les thérapeutes se tournaient soit vers des antiépileptiques (diminuant l’excitabilité des neurones), soit vers des antidépresseurs (agissant sur certaines régions cérébrales impliquées dans le contrôle de la douleur). Mais les uns comme les autres ne soulagent les douleurs que chez une moitié des patients et ce partiellement (baisse de 30 à 50 % de leur intensité) et au prix d’effets secondaires importants, tels que vertiges, nausées et prise de poids. Pour remédier à cette problématique, un traitement innovant a été développé. Son principe ? Utiliser les endorphines, des substances fabriquées par notre cerveau et proches de la morphine. Sauf que notre cortex n’en produit que de petites quantités, qui vont être de plus rapidement dégradées par l’organisme …

    Les chercheurs ont donc travaillé à diminuer la dégradation des endorphines de façon à augmenter leur concentration et leur action dans le cerveau. Ainsi, le patient va lutter contre la douleur grâce à ses propres défenses. Une aide naturelle et non synthétique qui a comme second bénéfice de ne pas causer d’éventuels effets secondaires. 

    Une étude ayant validé l’innocuité du ralentissement de la dégradation des endomorphines chez l’homme, des tests cliniques sont en cours. Ils rassemblent 200 patients souffrant de douleurs neuropathiques périphériques dans plusieurs centres hospitaliers. Les résultats devraient permettre d’élaborer une nouvelle famille de médicaments modulant efficacement l’action des endorphines afin de soulager les douleurs neuropathiques.

    Source : www.faire-face.fr

  • Polyarthrite rhumatoïde : le sarilumab, nouvelle molécule pour patients intolérants aux thérapies actuelles

    20112015-Sarilumab-PR.jpgCausée par un dérèglement du système immunitaire, la polyarthrite rhumatoïde (PR) peut avoir un impact invalidant. En absence de traitement adéquat, les articulations, devenues douloureuses, gonflent puis se déforment, entraînant chez 20 % des patients une incapacité fonctionnelle. Bien qu’une large gamme de traitements existe, certains malades ne peuvent être soignés efficacement. La raison ? Une absence de réponse ou une intolérance aux molécules anti-inflammatoires. Une situation qui devrait changer avec l’arrivée du sarilumab, un anticorps humain expérimental.

    Présentés lors du congrès annuel de l’American College of Rheumatology (ACR), qui s’est tenu à San Francisco en Californie début novembre, les résultats obtenus soulignent toute son efficacité. En effet, une étude concernant 546 patients – tous intolérants ou répondants de manière inadaptée aux traitements classiques de la PR (basés sur des immunosuppresseurs comme les inhibiteurs du TNF-Alpha) – a démontré que le sarilumab remplit les deux principaux co-critères d’évaluation. À savoir, des améliorations cliniquement et statistiquement significatives des signes et symptômes, d’une part, et de la fonction physique, d’autre part.

    Encourageants, ces travaux suggèrent que le sarilumab représente une option pour soigner les patients atteints de PR modérée à sévère et résistants aux thérapies actuelles. Reste encore pour Sanofi et Regeneron, les deux sociétés biopharmaceutiques co-développant l’anticorps expérimental, à obtenir une autorisation de mise sur le marché. Soit quelques mois encore de recherche clinique au minimum.

    Source : www.faire-face.fr