• Emploi des personnes en situation de handicap - L’APF et l’Agefiph signent une convention!

    agefiph.jpglogo+signWeb.jpgL’accès à la vie professionnelle et le maintien dans l’emploi constituent les vecteurs essentiels de l’inclusion et de la participation à la société pour les personnes en situation de handicap.

    L’Association des Paralysés de France (APF) et l'Association pour la Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph), fortes de leur investissement commun en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap, ont signé une convention nationale, qui a pris effet le 1er septembre. 

    Conclue pour 3 ans, elle,  vise à proposer des solutions concrètes au service de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap et des employeurs du secteur privé.

    Ce partenariat concrétise une volonté de  partager les expertises, et pour l’APF de structurer une démarche de meilleure appropriation par ses acteurs.

    Cette convention mobilise ainsi l’ensemble des acteurs du réseau APF (salariés, bénévoles, élus associatifs, adhérents et usagers en situation de handicap moteur) et bénéficie des compétences de l’Agefiph. Elle comprend trois objectifs principaux :

    ð  Le développement de l’information sur les dispositifs, les acteurs et les mesures de l’Agefiph ;

    ð L’amélioration et l’harmonisation de la qualité des actions de sensibilisation menée par l’APF ;

    ð  La contribution à une meilleure visibilité et la valorisation des actions de l’APF pour l’emploi des personnes en situation de handicap.

    Cette démarche volontariste permettra la constitution d’un réseau de 200 personnes ressources formées, informées et outillées sur l’ensemble du territoire métropolitain ; un réseau efficace pour soutenir l’accès et le maintien en emploi en milieu ordinaire dans le secteur privé des personnes en situation de handicap. Il sera l’interlocuteur des personnes en situation de handicap, des employeurs du secteur privé, des acteurs locaux et des pouvoirs publics en matière d’accès à l’emploi en milieu ordinaire.

    L’Agefiph apporte un soutien technique et financier à la mise en œuvre de cette convention.

    Comme l’inscrit le projet associatif de l’APF, « Le temps est venu de bouger les lignes pour l’emploi des personnes en situation de handicap! » 

  • Le licenciement d’une tierce personne

    bon à savoir.jpgSi vous souhaitez licencier votre salarié à domicile, vous devez respecter la procédure suivante :

    • convocation à un entretien préalable : par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge. Cette convocation doit mentionner l’objet de l’entretien : éventuel licenciement
    • entretien avec le salarié : l’employeur indique le ou les motifs de la décision envisagée et recueille les explications du salarié
    • notification de licenciement : s’il décide de licencier le salarié, l’employeur doit notifier à l’intéressé le licenciement par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. La lettre de licenciement doit préciser clairement le ou les motifs de licenciement. La lettre ne pourra être expédiée moins d’un jour franc après la date prévue pour l’entretien préalable

    La date de la première présentation de la lettre recommandée de licenciement fixe le point de départ du préavis.

    Le licenciement d'un employé de maison, celui-ci doit être fondé, pour être justifié, sur une cause réelle et sérieuse. Il devra s’agir obligatoirement d’un motif personnel, disciplinaire ou non, et inhérent ou non à la personne du salarié.

    La durée du préavis de rupture à respecter est de :

    • une semaine, lorsque le salarié concerné justifie de moins de six mois d'ancienneté au service du même employeur
    • un mois, lorsque le salarié concerné justifie de six mois à moins de deux années d'ancienneté au service du même employeur
    • deux mois, lorsque le salarié concerné justifie d'au moins deux années d'ancienneté au service du même employeur.

    Une indemnité de licenciement distincte de l’éventuelle indemnité de préavis sera accordée, en dehors du cas de faute grave ou lourde aux salariés licenciés avant l’âge de 65 ans et ayant au moins une année d’ancienneté ininterrompue au service du même employeur.

    Cette indemnité non soumise à cotisations et contributions sociales est calculée comme suit :

    • pour les 10 premières années d’ancienneté : 1/5ème de mois par année d’ancienneté de services continus chez le même employeur,
    • pour les années au-delà de 10 ans : 1/3 (1/3 = 1/5ème + 2/15ème) de mois par année d’ancienneté de services continus chez le même employeur, au-delà de 10 ans.

    Le salaire à prendre en considération pour le calcul de l’indemnité est le 1/12ème de la rémunération brute des douze derniers mois précédant la date de notification du licenciement ou, selon la formule la plus avantageuse pour l’intéressé, le 1/3 des trois derniers mois précédant la date de fin de contrat (étant entendu que, dans ce cas, toute prime ou gratification à caractère annuel ou exceptionnel, qui aurait été versée au salarié pendant cette période, ne serait prise en compte que prorata temporis). Cette indemnité de licenciement ne se cumule avec aucune autre indemnité de même nature.

  • Discriminations : s'informer et agir

    discriminationsQue faire en cas de discrimination ? Quelles sont les discriminations reconnues par la loi ? Entretien d'embauche, visite d'appartement ... Que faire en cas de discrimination ? Quelles sont les discriminations reconnues par la loi ? 

    S'informer

    La discrimination, au sens juridique, se définit comme un traitement défavorable ou inégal comparé à d'autres personnes ou d'autres situations par rapport à certains critères discriminatoires interdits par la loi (origine, sexe, situation de famille, patronyme, handicap, orientation ou identité sexuelle...). Ce traitement défavorable intervient dans un domaine spécifié par la loi comme l'accès à l'emploi ou au logement par exemple. Attention néanmoins à ne pas confondre les discriminations avec d'autres infractions (racisme, provocation publique à la discrimination ou encore harcèlement). L'auteur d'une discrimination encourt jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 €d'amende.

    Agir

    Il existe de nombreuses structures d'écoute et d'accompagnement :

    - les bureaux d'aide aux victimes (dans tous les tribunaux de grande instance) ;

    - les maisons de justice et du droit (MJD) présentes dans certaines communes éloignées des palais de justice ou dans les zones urbaines sensibles ;

    - le 08 victimes au 08 842 846 37 qui vous offre une écoute confidentielle et gratuite ;

    - le réseau de l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (Inavem). qui fédère les associations d'aide aux victimes.

    Pour vous informer et agir, retrouvez www.stop-discrimination.gouv.fr un site du ministère de la justice.

    Source : Service-Public.fr

  • Semaine du handicap 2015 à Montigny le Bretonneux

    DSCF8184 (Copier).JPGPour la 11ème année consécutive, la Ville de Montigny organisait la semaine du handicap du 7 au 12 Octobre.

    Tous les handicaps étaient représentés et 4 de nos adhérents et bénévoles ont représenté notre Association le dimanche 12 octobre.

    Cette journée a remporté un franc succès et c’est dans la joie et la bonne humeur que chacun a pu effectuer le « triathlon de l’espérance », épreuve qui comportait un parcours avec les yeux bandés, un parcours en fauteuil roulant, une partie de basket fauteuil et une épreuve de dégustation à l’aveugle. Après une petite grimpette sur le mur d’escalade, nous nous sommes essayés au langage des signes ainsi qu’à l’écriture braille.

    Voilà une journée bien remplie et fort enrichissante qui nous a permis de faire des rencontres très intéressantes.

    Un grand merci à Maryvonne Thyss, Pascale Blandin, Morgan Deboursier et Franck Thomazeau pour leur présence.

    Retrouver toutes les photos de la journée en cliquant ICI

  • Modification du calcul de l'AAH : réaction d'une maman

    j'aime pas.jpg"Je viens de lire sur internet (ICI) que la loi de finance 2016 envisage, après accord par le vote des députés à l’assemblée Nationale dans les jours à venir, de diminuer le montant de l’AAH ( 807.66 euros/mois) déjà sous le seuil de pauvreté.

    Le principe est simple si une personne handicapée possède un livret A ou PEL, l’Etat Français se permettra de réduire le montant de l’AAH de cette pauvre personne en prenant en compte les intérêts de son Livret A ou PEL !!!!

    Je rêve !!!!!!

    Quand une personne handicapée vit en institution, elle doit contribuer financièrement à son hébergement.

    L’Etat lui verse une AAH (environ 800 euros) dans la main droite et elle doit reverser les ¾ de cette somme par la main gauche pour sa contribution à son hébergement.

    Que lui reste-t-il par mois ? à vos calculettes !!!!

    200 euros max !!!!!!!

    Si son AAH baisse elle devra puiser dans ces maigres économies de son livret A ou PEL.

    Honte à ceux qui ont pris une telle décision ou qui souhaitent la faire acter par les députés à l’Assemblée Nationale !!!!!

    Honte à ceux qui voteront une telle mesure !!!! alors que toute la classe politique vit gracieusement aux crochets de la nation !!!

    Venir spolier de pauvres petits français totalement vulnérables qui subissent au quotidien le handicap dans une Société Française totalement Incapable de les aider à la hauteur de leurs besoins !!!!!

    Le retoilettage de la loi de 1975 n’a servi à rien.

    Les heures passées en groupe de travail le tard le soir pour mettre en place cette loi de 2005 à quoi bon !!!!!

    Cette Loi de 2005 n’est qu’une lettre morte !!!!!

    Attaquer les plus faibles c’est la force des Lâches (Paul Valéry)

    Ce pays est en total déclin "

    Une maman d’un jeune adulte polyhandicapé très en colère